Venin de serpents : un éventuel antidote trouvé par des chercheurs anglais
Des chercheurs anglais auraient mis sur pied un antidote potentiel contre les venins de serpent. L’annonce a été faite dans la revue « Nature Communications ». Les scientifiques ont mené les essais sur deux puissants inhibiteurs. Il s’agit du marimastat et le varespladib. Ces deux molécules avaient été testées comme médicaments dans plusieurs autres indications.
Une combinaison de substances
Selon les informations apportées sur cette expérience, la combinaison de ces deux molécules sous forme injectable un quart d’heure celle du venin à des souris a permis de les sauver. Les deux substances auraient l’habitude d’être utilisées par l’organisme humain. L’autre avantage de ces résultats est leur efficacité par voie orale. Il resterait tout de même beaucoup de chemins à parcourir avant la mise en circulation de ces produits.
Des préalables à régler
« Il va d’abord falloir évaluer chez la souris la durée d’action dans le sang de ces produits permettant un effet protecteur durable et s’il faut éventuellement renouveler le traitement », a fait savoir Nicholas Casewell à l’origine de l’étude à l’École de médecine tropicale de Liverpool. L’étape suivante sera de vérifier si la combinaison des deux molécules est acceptée par l’organisme humain. Rappelons que selon les chiffres véhiculés par l’Organisation Mondiale de la Santé, les morsures de serpents venimeux sont responsables d’au moins 100.000 décès par an. Elles entraînent des séquelles auprès d’environ 400 000 personnes.