Le sommet Etats-Unis-Afrique s’est tenu à Washington DC du 13 au 15 décembre 2022 dernier et a connu la participation de près de 49 chefs d’Etat et de Gouvernement du continent. D’importants sujets relatifs à la démocratie, la bonne gouvernance, les investissements massifs et surtout la lutte contre l’insécurité étaient au menu des causeries. Trois (03) jours durant lesquels les dirigeants ont discuté des moyens concrets pour renforcer leurs liens et faire progresser les priorités communes.
A l’issue du sommet, le 2e du genre après celui de 2014 initié par Barack Obama, Washington a fait des annonces allant dans le sens d’apporter aux pays africains un appui conséquent au maintien de la paix et de la sécurité. C’est dans cette logique que le président américain Joe Biden a annoncé une enveloppe financière de 55 milliards de dollars, qui seront débloqués pour être investis dans plusieurs domaines de coopération sur trois (03) ans en faveur des pays d’Afrique. Mieux, 15 milliards d’accords privés ont été conclus.
Pour l’administration Biden, ce sommet est l’occasion de se rapprocher d’un continent négligé sous Donald Trump. Ce dernier alors réaffirmé la volonté des Etats-Unis de soutenir chaque aspect de la croissance inclusive du continent. « La transition économique de l’Afrique dépend d’une bonne gouvernance, de populations en bonne santé, d’une énergie fiable et abordable. Ce sont des choses que cherchent les milieux des affaires lorsqu’ils comptent investir », a-t-il laissé entendre.
En se montrant porte-voix du continent, Joe Biden a appelé à une représentation permanente de l’Afrique au G20. Parce que pour le locataire de la Maison Blanche, l’Afrique doit pouvoir faire entendre sa voix dans tous les cercles qui comptent.