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Politique

Présidentielles: Madagascar ou la chronique d’une grave crise annoncée

AWR

Le bras de fer politique se poursuit à Madagascar, une crise qui risque d’hypothéquer les élections présidentielles du 16 novembre pour le premier tour. Le pays est en pleine période de propagandes actuellement, sauf que seul Andry Rajoelina et il y a quelques jours Siteny Randriasoloniaiko mènent leur campagne. Ce dernier s’est rallié avec le collectif des 10 candidats au début du mois d’octobre, un collectif qui prône tout simplement le report des élections. Avec comme raisons évoquées, des irrégularités flagrantes dans la liste électorale. La partialité des institutions comme la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) et le Comité Electoral National Indépendant (CENI). Des marches pacifiques sont organisées par le collectif depuis l’ouverture de la campagne présidentielle. Ayant subi une répression féroce des forces de l’ordre au tout début, mais gagne de plus en plus d’ampleur maintenant. Les autres régions suivent également le mouvement, dans les principaux grandes villes et communes rurales de Madagascar. Le collectif des 10 candidats rassemble entre autres, Marc Ravalomanana, Hery Rajaonarimampianina, Hajo Andrianainarivelo, Roland Ratsiraka, Jean Brunelle Razafintsiandraofa et d’autres. A part Marc Ravalomanana, les autres ont été ministres ou poulain d’Andry Rajoelina du temps de la transition. Dernièrement, le rassemblement des candidats a annoncé la fin de cette lutte politique avant la fin de la première semaine du mois de novembre. Toujours dans une perspective pacifique, sans effusion de sang. Ce que beaucoup d’observateurs pensent difficile à réaliser. Tant Andry Rajoelina qui n’hésite pas à utiliser l’appareil étatique semble encore garder la main mise sur les hommes en treillis. Pas étonnant si des arrestations des principaux meneurs du collectif des 10 candidats interviennent, avant le 16 novembre, date du premier tour. Le président sortant loin de s’inquiéter de ce mouvement politique poursuit sa propagande à Antsiranana, Majunga, Tamatave, Andapa… Ses partisans prônent la tenue impérative des élections pour vraiment être fixés si Andry Rajoelina mérite encore de diriger le pays. Son discours électoral se base jusqu’ici aux attaques contre le rassemblement de ces adversaires. Tandis que Hery Rajaonarimampianina et consorts se gardent encore d’annoncer leurs programmes. Qui à bien des égards, possèdent plusieurs points communs vu les urgences sociales et économiques qu’il y a dans le pays.

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