‘’Les Rencontres de Bamako’’, la biennale africaine de la photographie s’est ouverte le 8 décembre dernier à Bamako dans la capitale malienne. Cette année, ces rencontres se sont données pour ligne directrice, une phrase de l’écrivain Amadou Hampâté Bâ qui exalte les identités multiples, comme une réponse aux tensions entre les communautés nées de l’offensive djihadiste. Pour Cheick Diallo, délégué général de la biennale, on ne peut pas ignorer les difficultés dans lesquelles les Maliens vivent depuis un moment. « Nous tenons à faire cette biennale parce qu’elle est importante pour nous, pour l’Afrique. Il faudrait aussi que cette biennale serve de lien social, économique et politique », a-t-il indiqué. Cette 13e édition des ‘’Rencontres de Bamako’’ intervient dans un contexte particulier, avec pour attractions des conférences, des lectures de portfolios, des performances, des workshops et une grande exposition qui connait la participation de plus de 75 personnalités du milieu de l’art africain. Les artistes sélectionnés viennent des pays comme le Brésil, la France, le Nigéria, le Maroc, le Kenya, le Mozambique, la Réunion, les Etats-Unis, le Sénégal, le Canada, la Guinée, la Suisse, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou encore le Bénin.
Fondée en 1994, la biennale de Bamako est la première et principale manifestation internationale consacrée à la photographie contemporaine et aux nouvelles images en Afrique. C’est une plateforme de découverte, d’échanges et de visibilité, de révélation des photographes africains et de la diaspora. Les Rencontres de Bamako s’achèvent le 8 février 2023.