L’Indicamétrie, une invention africaine qui place l’humain au centre des recherches
Par Louis Tossavi
Indicamétrie, Science humaine, Développement de l’Afrique
Berceau de l’humanité, l’Afrique continue d’apporter sa pierre à l’édification d’un monde meilleur. A travers un de ses valeureux chercheurs, le continent a récemment connu l’avènement de l’Indicamétrie. Lors d’un rencontre scientifique tenue à Cotonou au Bénin, le Professeur Jean-Delphonse Mèlé, Ingénieur, Indicamètre de développement et d’entrepreneuriat capacitaire, est revenu sur les apports de cette science au progrès de l’humanité.
« De l’Afrique sortira toujours quelque chose de nouveau pour le monde », a souligné Bienvenu Antonio, enseignant-chercheur au département de Philosophie de l’Université d’Abomey-Calavi. Et cette nouvelle trouvaille qui fait l’honneur des Africains, c’est la merveilleuse science surnommée Indicamétrie. Une invention africaine du professeur ivoirien Moustapha Diabaté après quarante (40) années de recherches.
Selon Pr. Jean-Delphonse Mèlé, Ingénieur, Indicamètre de développement et d’entrepreneuriat capacitaire, cette science a tout révolutionné. Elle a mis toutes les formes de recherches aux pendules zéro, parce que la science et la technique ont évacué l’humain de toutes les découvertes et applications scientifiques. « Ce qui fait qu’aujourd’hui l’humanité est à genoux devant ses propres sciences et techniques. Si nous ne savons pas faire, elle risque de disparaitre simplement parce qu’elle a créé des sciences et techniques qui sont aujourd’hui ses adversaires », informe l’enseignant.
Le chercheur recommande alors aux Africains de revenir sur leurs pas et de revoir les choses à partir de ce que leur conseille l’endogène. « Parce que nous avons pensé qu’en allant vers la science, vers la modernisation de tout, nous devons oublier l’essentiel qui est l’amour, la solidarité, la fraternité, l’être humain dans ses dimensions intrinsèques. C’est ça qui va relever l’Afrique », poursuit Pr. Mèlé qui pense qu’on ne peut plus former aujourd’hui en Afrique selon l’Indicamétrie sans compter sur les capacités. Cette nouvelle science inventée par Moustapha Diabaté propose un développement capacitaire parce que l’homme a des capacités: scientifique, culturelle, sociale, technique, religieuse, artistique etc… Selon lui, l’école ne mesure pas les capacités de l’homme avant de le former. Conséquence, le développement prôné conduit à des échecs et un perpétuel recommencement « L’homme que nous formons, nous ne le connaissons pas, nous ne savons pas toutes les capacités qui sont en lui. Dans chaque domaine d’activité, on doit mesurer la capacité de la personne. Parce que l’humain a été évacué, la science est entrain de bégayer aujourd’hui. Personne ne peut plus être formé sans qu’on ne fasse sa carte capacitaire », a insisté Jean-Delphonse Mèlé.