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Culture

Cinéma | 74e édition du Berlinale : Un documentaire sur les trésors royaux du Danxomè fait gagner « l’Ours d’or » à Mati Diop

AWR

L’édition 2024 du Festival International de Cinéma de Berlin en Allemagne connu sous la dénomination de ‘’Berlinale’’ s’est achevée le 24 février dernier avec le sacre de la Franco-Sénégalaise Mati Diop. La cinéaste a remporté le Grand Prix de cette compétition grâce à « Dahomey », un film documentaire réalisé sur la restitution des trésors royaux au Bénin.

 

Après le Sud-Africain Mark Dornford-May en 2005 grâce à son œuvre « Carmen de Khayelitsha », c’est la deuxième fois qu’un film africain décroche l’Ours d’or au Berlinale. Il s’agit de « Dahomey » de la Franco-Sénégalaise Mati Diop. « Il faut choisir, en tant que cinéaste, j’ai choisi. Nous sommes de ceux qui refusent d’oublier, nous sommes de ceux qui refusent d’accepter l’amnésie comme méthode », a déclaré l’heureuse gagnante en recevant son prix sous les acclamations de l’assistance.

En effet, cela fait plus de deux ans que le Bénin a obtenu de la France, la restitution définitive de 26 de ses biens culturels pillés pendant la colonisation. Ces trésors royaux ont précisément atterri à l’aéroport de Cotonou le 10 Novembre 2021, 130 ans après. Une réalité tangible qui n’est que le fruit de longues tractations diplomatiques entre les deux pays et d’un long processus. Dans le parcours du transfert de ces biens du musée du Quai Branly à Paris au palais de la Marina à Cotonou, se trouvait un acteur qui a travaillé dans l’ombre pour mettre la lumière sur le Bénin à travers ses œuvres : Mati Diop. Elle part de la restitution pour raconter comment la jeunesse africaine perçoit ces anciens objets pour son avenir. Le Ministre béninois du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola l’a d’ailleurs félicité pour son extraordinaire talent qui rend fier tout un peuple. « L’immersion de la réalisatrice dans la culture et les traditions du pays, substrat essentiel d’un patrimoine riche et diversifié, lui a permis de comprendre la portée de l’acte du gouvernement et ce qu’il représente pour les populations, notamment les jeunes. Nous sommes heureux et fiers d’avoir été à l’initiative de cette œuvre », a-t-il écrit dans une note publiée quelques jours après le festival, avant de préciser que le film donne la parole à l’une des œuvres, la statue anthropomorphe du roi Ghézo qui raconte de l’intérieur, son parcours historique et son retour sur sa terre d’origine.

Signalons que c’est le Français Nicolas Philibert qui a remporté l’Ours d’or en 2023.

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