L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est préoccupée par la propagation de cas du virus de Marburg en Guinée Equatoriale. Cette fièvre hémorragique tue jusqu’à 88% des personnes infectées et les premiers cas ont été signalés dans le pays en février 2023 dans une région frontalière au Cameroun d’après des informations rapportées par Rfi Afrique. Le Directeur Général de l’OMS, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus confirme et redoute que le nombre réel de malades soit bien plus élevé que celui signalé par les autorités équato-guinéennes. « Le nombre de cas officiellement signalé reste à ce jour au nombre de 9 dont 7 morts dans 3 provinces. Cependant, ces provinces sont distantes de 150 kilomètres, ce qui implique potentiellement une transmission plus large du virus. L’OMS a connaissance de cas supplémentaires et nous avons demandé au gouvernement de les signaler officiellement », a-t-il renseigné.
Aux dires du patron de l’OMS, son institution travaille pour commencer à tester les vaccins et les traitements dès que possible et un comité d’examen a été mis sur pied à cet effet. « Les protocoles d’essai sont prêts et nos partenaires sont prêts à les mettre en œuvre. Nous attendons avec impatience de travailler avec le gouvernement pour commencer ces essais pour aider à empêcher de nouveaux cas de décès », précise Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Pour rappel, Marburg est une espèce de virus apparu en 1967 dans la ville de Marburg en Allemagne. Il se manifeste par la fièvre, des douleurs musculaires et des céphalées.