Bénin : « Nuit de la Poésie », un moment convivial de partage et de découverte
Louis Tossavi
L’espace artistique et culturel ‘’Le Centre’’ a organisé le 25 mars dernier, l’édition 2023 de la « Nuit de la Poésie ». Ceci en marge de la Journée Mondiale de la Poésie décrétée par l’Organisation des Nations pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) dans les années 70, et célébrée chaque 21 mars. Slameurs, rappeurs, poètes professionnels et amateurs de plusieurs nationalités ont pris part à cette rencontre de partages de cultures autour des belles lettres.
La poésie est l’une des formes d’expression et d’identité linguistique, culturelle les plus répandues dans le monde. C’est pour cette raison que l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) a choisi le 21 mars pour la célébrer. Pour rester coller à cette actualité, l’espace artistique et culturel ‘’Le Centre’’ a initié « La Nuit de la Poésie », afin de permettre aux passionnés des belles lettres de s’exprimer librement. La coordonnatrice du pôle artistique et communication du Centre, Mylène Amegnikou a été la première à déclamer son poème intitulé ‘’j’aime ces personnes’’. Cette dernière sera suivie d’autres volontaires qui ont dit leurs textes sans protocole en Français, Anglais et Fon (une langue locale). Les services d’un pianiste réputé ont été sollicités pour la circonstance, afin d’accompagner les poètes, slameurs et autres. Plusieurs thématiques ayant trait à l’amour, la spiritualité, la religion, l’entraide, l’injustice, le genre, le mariage forcé, étaient au menu des poésies déclamées.
QUELQUES INTERVENANTS A L’ISSUE DU SPECTACLE
Maxime Alexandre Joseph Cayer, poète Québécois, auteur et co-auteurs de plusieurs ouvrages
« Je trouve que c’est intéressant cet échange culturel, d’entendre des Béninois déclamer de la poésie et des textes. J’ai apporté ma petite touche à la soirée. Le texte que j’ai proposé ce soir est tiré d’une revue québécoise, un poème inspiré de mon expérience à Bamako où j’ai vécu trois (03) ans. Je pense que la poésie est importante. La poésie peut apporter une perspective nouvelle sur le monde, sur la réalité qu’on vit ».
Michaël Tobomè, dit Neutraliste, électrotechnicien de formation et passionné de poésie
« Mes textes n’ont pas de titre, c’est le public qui donne les titres à mes textes. Je fais de la poésie lyrique, épique et satirique. On se sent fier d’embrouiller les gens avec des mots, de les ramener au contexte. Ce qui est beaucoup plus réaliste dedans, c’est la confiance en soi surtout quand on voit le public réagir face aux rîmes ».
Médard Clobéchi, poète
« Ma présence ici s’explique par la passion, l’amour pour les lettres. J’ai décidé de venir déclamer mes textes puisque j’en écris assez. Mais j’ai comme impression que mes textes sont sans vie et comme l’opportunité s’est présentée, j’ai effectué le déplacement ».
